Depuis toute petite, je papillonne, je vais de fleur en fleur et de fragrance en fragrance. Le sens olfactif me fascine. J'aime partager mes coups de coeur, mes déceptions, mes senteurs préférées dans cet espace d'échange magique qu'est Internet. Ici, on parle donc principalement parfum, mais pas que !
13 Février 2011
Depuis L'Air du temps, Nina Ricci n'avait pas connu de succès commercial très remarquable.
C'était sans compter sur Nina version 2006.
Il faut le dire, la marque a parfaitement exploité son historique à des fins marketing, et le résultat n'est pas si mal que cela.
J'avoue que Nina n'est pas un jus qui me convienne totalement car j'en ai une image trop girly.
Mais je félicite l'équipe marketing développement car le travail est appréciable.
Revenons en à nos moutons.
Nina s'adresse aux jeunes femmes, de l'adolescente mature à la trentenaire trendy.
La communication est axée autour de l'innocence, du romantisme et de l'actualité, tel un conte de fée revisité entre Blanche Neige et Alice.
Le tout renforcé d'une touche mutine propre à la marque.
Le flacon est une pomme rose et argent rond tel un fruit défendu.
Au niveau du jus, Nina est sans conteste un floral fruité, pétillant et sirupeux.
Olivier Cresp et Jacques Cavallier ont signé un jus pas forcément très original mais bien en ligne avec le concept et tout de même assez reconnaissable.
Au niveau de ses notes, Nina s'ouvre sur une envolée de notes hespéridées, notamment le citron qui est très présent.
La marque revendique la Caipirinha, cocktail Made in Brazil à la mode. Une note fruitée rouge semble vouloir s'exprimer à la manière d'un Amor Amor MAIS ...
Rapidement s'immisce une note de pomme. Cette dernière est une sorte de granny smith enveloppée de caramel telle une pomme d'amour. Une sensation assez plaisante, mélange acidulé et sucré, perdure aussi bien sur mouillette que sur peau.
Elle s'adoucit ensuite grâce aux notes florales (rose, pivoine, jasmin), douces et un brin sensuelles.
Les notes de fond (accord boisé musc) donnent un peu de corps à cette fragrance : des muscs pour alléger et fixer la fragrance, les bois pour l'érotiser.
La tenue de Nina n'est pas des meilleures, mais honorables pour un floral fruité.
Je me sens assez loin du concept mais encore une fois, je comprends que Nina plaise, et je ne peux que vous encourager à découvrir ce parfum si vous ne le connaissez pas encore.
Quant aux flankers de Nina, seul l'Elixir mérite réellement sa place car il s'impose comme une eau de parfum, plus ambrée et avec davantage de tenue que l'initial.
Les autres ne sont que des versions plus édulcorées, donc sans grand intérêt à mon sens.
Si l’on en croit mes proches, je suis à mi-chemin entre le rayon de soleil et un papillon qui aime se laisser guider par les fleurs et les effluves qui l'entourent. Femme de la trentaine, curieuse insatiable, passionnée qui se soigne (ou pas). Amatrice de musique et d'art sous toutes ses formes, amoureuse de la nature, hypersensible et fière de l'être, voici quelques détails de plus sur la personne que je suis mais plus que tout, je n'aime pas être enfermée dans une case !
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